07/06/2021
Am-stram-gram...
Cette artiste est connue dans le monde entier.
Parfois vue avec admiration.
Parfois avec détestation.
Mais vous ? Qu’avez-vous à dire de Marie Laurencin ?
Que vous laisse-t-elle comme souvenir ?
Nous espérons tous en savoir plus lundi...
Pic et pic et colegram ! C'est moi qui irai sur les réseaux sociaux.
Am-stram-gram, c'est moi la plus belle !
Le jaune de ma robe fera ressortir mon teint de rose sur insta...
Maman a dit qu'il ne faut pas traîner sur les réseaux.
Pic et pic et colegram, mais elle ne le saura pas...
Nous sommes si belles que nous n'allons pas manquer de "like".
Papa ne veut pas non plus mais il passe son temps sur son ordinateur.
Am-stram-gram, il ne nous reconnaîtra pas, nous sommes si différentes.
Zut ! Nous venons de recevoir un message.
Notre père, qui ne nous a pas reconnues, veut un rendez-vous avec nous pour une partie fine.
Am-stram-gram, je ne veux plus jouer à ça !
J'ai douze ans.
Vite ma poupée !
09:47 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : devoir lakevio-le goût, marie laurencin
01/03/2021
Si j'aurais su, j'aurais pas venu.
Que diable fait elle là ?
Qu’est-il arrivé ?
Qu’attend-elle ?
Attend-elle seulement quelque chose ?
J’espère savoir ce que vous en avez pensé lundi.
J’espère évidemment avoir quelque chose à vous en dire…
J'en avais tellement assez de rester enfermée chez moi.
Je ne parle pas de bronzette sans masque sur les quais de Seine, non je parle de contacts plus étroits avec des personnes du sexe opposé.
Alors, j'ai décidé de rejoindre une fête clandestine, un rendez vous trouvé sur les réseaux sociaux.
Mais non pas FB ! Même ma grand'mère est sur FB !
Non, sur un truc pour nous, les jeunes.
Mais voilà, depuis que je fais bronzette sur les quais de la Seine ou du canal Saint Martin, je bois beaucoup.
Alors j'ai mal noté l'adresse...
Et me voilà assise dans l'escalier d'un immeuble bourgeois, calme et tranquille, sans bruit, si calme que j'entends quelqu'un ronfler.
Pas moyen de retrouver l'adresse de cette fête.
Je sens que vais boire la bouteille et rentrer chez moi, titubante, me jeter sur mon lit et sombrer dans un mauvais sommeil.
Vous avez peur que je me fasse contrôler ?
Mais contrôler par qui ?
Je me demande où sont passés les flics, je n'en ai pas croisé un seul !
J'ai juste fini la bouteille, et je suis sortie, le pas hésitant.
J'ai eu de la chance, l'homme qui m'a attrapée par le bras n'en voulait qu'à mon sac à main et mes bijoux.
Vous parlez d'une fête...
09:30 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : devoir lakevio-le goût, fête clandestine
14/09/2020
Amours, délices et orgues
Mais que diable vient-elle d’apprendre ?
Cette toile qu’on pourrait croire de Hopper si cette impression de joie ne venait assurer qu’il ne pouvait avoir peinte vous inspire-t-elle ?
Si oui, il faudrait que vous y glissiez les mots :
- Amour.
- Sandwich.
- Lèvres.
- Téléphone.
- Besoin.
- Tournevis.
- Caleçon.
- Seins.
- Gare.
- Cheveux.
- Toilettes.
Ils venaient de se retrouver après une longue séparation.
Il était parti pour dix-huit jours.
Dix-huit jours !
Une éternité lorsqu'on se connaît depuis quelques mois.
À peine le temps de souffler lorsqu'on se connaît depuis plusieurs années.
Il avait pensé à lui ramener des fleurs.
Le baiser était chaleureux, sans arrière-pensée.
Elle ne pensait pas à la machine à laver en panne.
Elle ne pensait même pas à lui parler de tournevis.
Il n'était pas encore sorti de la gare qu'il pensait déjà à la suite.
L'odeur de ses cheveux et de son parfum lui avait donné des idées.
Il avait faim d'elle et faim tout court.
Dans l'immédiat un sandwich ferait l'affaire.
Après l'amour, après la douceur de ses lèvres, le contour de ses seins, il chercherait son caleçon et son téléphone, un passage aux toilettes.
Eh oui ! Même dans les histoires d'amour, sauf dans "Belle du seigneur", on passe aux toilettes.
On ne l'écrit pas forcément, c'est tout.
Maintenant, il avait besoin de dormir.
Après l'amour les hommes ont sommeil.
Les femmes non.
Alors elle pensait à la machine à laver.
Il devait absolument la réparer...
09:59 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : devoir lakevio-le goût, amour
22/06/2020
Vais-je devenir la nouvelle Marilyn ?
Du rififi chez les dames ou autre chose ?
Cette toile de Jack Vettriano amène tant de questions…
Qu’en pensez-vous ?
Norma Jeane n'était pas la blonde incendiaire de "Les hommes préfèrent les blondes", c'était une jolie pin-up qui avait posé pour un calendrier.
Elle fut transformée en Marylin par des opérations du nez, du menton et, comme l'époque le voulait à Hollywood, l'arrachage des dents de sagesse voire des molaires.
Elle devint une star.
Elle mourut à trente-six ans...
Derrière moi, celui-là, veut faire de moi la nouvelle Ava Gardner.
Pourtant je suis belle, je suis jeune, j'ai l'avenir devant moi et j'ai déjà tendance à aimer boire.
Que vont ils faire de moi ?
Dois-je accepter des transformations pour voir mon nom en haut de l'affiche ?
Lorsque je vois ces femmes que l'âge et la chirurgie ont transformées en sorcières de Halloween, je ne suis pas sûre de le vouloir...
09:41 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : devoir lakevio-le goût, une étoile est née
15/06/2020
Le choix de Sophie.
J’aime Hopper et son génie de l’étrangeté de la banalité.
« Hotel Room » me le démontre et me pose la question :
Que fait-elle donc, si peu vêtue, assise l’air si peu intéressé par son livre ?
J’entrevois plusieurs cas.
Et vous ?
Qu’en aurez-vous dit lundi ?
Lorsqu'elle a reçu la gifle, elle est restée interloquée.
Une gifle parce que le ragoût était brûlé !
Son mari si gentil, si attentif depuis la célébration de leur mariage huit mois auparavant l'avait frappée pour un plat calciné !
Sophie ne croyait pas les promesses, les "je t'aime trop", les "je ne recommencerai jamais", les "j'ai eu une mauvaise journée au bureau".
Elle avait déjà vécu avec un compagnon frappeur, elle savait que les promesses n'engagent que ceux qui les croient.
Alors, elle avait fait sa valise, trouvé une chambre dans un motel.
Là, elle consultait un livre de droit.
Elle ne lui laisserait pas la possibilité de frapper une autre femme.
Elle allait le tondre !
Il ne pourrait plus désormais frapper qu'un punching ball dans une salle de boxe pour se calmer...
09:38 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : devoir lakevio-le goût, fuite, hôtel